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CN du PCF du 8 février 2008 - intervention d'Emmanuel DANG TRAN, fédération de Paris - Section 15ème

9 Février 2008 , Rédigé par PCF - Section Paris 15ème Publié dans #Actualités du PCF

Conseil national du PCF du 8 février 2008, intervention d’Emmanuel DANG TRAN, fédération de Paris

Pour les communistes, un premier enjeu des élections municipales doit être de consolider le rapport de forces qui existe dans le pays pour mettre en échec la politique de Sarkozy dès le printemps.

Au-delà de la baisse de popularité de Sarkozy dans les sondages, mesurons l’intensification des luttes dont ont témoigné les manifestations des 22 et 24 janvier. Pour la grande bataille des retraites qui s’annonce, malgré les manœuvres de décembre, la forte capacité de mobilisation des salariés des entreprises publiques pour défendre leurs régimes spéciaux reste un atout que nous devons conforter.

A cet objectif doit être lié, sinon subordonné, le deuxième, bien sûr essentiel : défendre et gagner des municipalités communistes, des conseillers généraux, des élus en général. Je suis heureux d’entendre ici maintenant que nous devons montrer que notre parti est bien vivant alors que tant imaginaient déjà sa disparition il y a peu.

Mais ce ne sera possible que sur une position de lutte, sans ambiguïté sur la perspective politique nationale.

Aux cantonales, partout doit être donnée la possibilité du vote communiste.

Aux municipales, la diversité des situations locales doit prévaloir pour les stratégies d’alliances, à défaut d’une perspective nationale acceptable.

Ce n’est pas la même chose de prolonger des municipalités progressistes d’union dans des listes communes et de cautionner une orientation social-libérale du PS comme c’est le cas, par exemple, à Paris.

Aussi, je suis en désaccord avec le mot d’ordre de rechercher dans tous les cas, sans contenu, le « rassemblement de toute la gauche ». Pour construire la riposte nationale à la droite, l’alignement sur le PS est une aberration, dangereuse pour le mouvement comme pour l’avenir du Parti. Cette semaine même, le PS vient de participer au coup de force de Sarkozy, à l’adoption du nouveau Traité de l’UE ! Sans parler de ses positions sur les retraites, l’université… contradictoires avec les luttes.

C’est pour cela que la question du Modem n’est pas du tout secondaire! La main tendue par le PS au Modem, à Grenoble, à Roubaix, Delanoë à Paris, est le révélateur de choix « sociaux-libéraux » et d’une recomposition politique où le PCF ne doit avoir aucune place.

Je demande que le CN se prononce clairement pour désapprouver toute présence de candidats du PCF au 1er comme au 2ème tour sur des listes PS-Modem.

Ne laissons pas l’idée que nos élus sortants sont prêts à toutes les compromissions pour sauver des places ! Arrêtons de laisser de l’espace à ceux qui veulent plumer la volaille communiste !

Notre priorité dans la campagne est de mettre en avant nos positions et propositions de lutte, sans concession.

Par exemple pour la défense et la reconquête de services publics municipalisés ou nationalisés. L’eau mais aussi des transports urbains dans toutes les villes. En Ile-de-France, combattons le choix du Syndicat des transports, STIF, dirigé par des élus PS, de préparer la mise en concurrence des réseaux RATP et SNCF, la privatisation.

Sur la question du logement, combattons de même, ville par ville, tout projet de vente de HLM tel que le gouvernement veut l’imposer mais aussi tel qu’il a été dangereusement accepté dans l’accord entre la ministre et l’USH, Union sociale de l’habitat, présidée par l’ancien ministre Delebarre.

En lien, l'intervention de notre camarade Claude FAINZANG

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