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Comment doit-on appeler un patron comme M. Castro ?

22 Juin 2008 , Rédigé par PCF - Section Paris 15ème Publié dans #Pour la régularisation des travailleurs

Salariés en lutte depuis 4 semaines, 10 rue Mademoiselle, pour leurs conditions de travail et leur régularisation : Comment doit-on appeler un patron comme M. Castro ?

M. Castro, avec sa femme et son fils, tient plusieurs entreprises,
domiciliées notamment, 10 et 25 rue Mademoiselle, 63 rue de la Croix-Nivert. Pourquoi plusieurs petites entreprises (jusqu’à 20 salariés) et non une seule, puisque leur activité est la même, le nettoyage ? Pour éviter la création d’un Comité d’entreprise, sans doute aussi pour pouvoir toucher davantage d’aides publiques aux « PME ».
M. Castro emploie un grand nombre de travailleurs « sans papiers ». Depuis 2007, il ne peut plus prétendre ne pas le savoir. D’ailleurs, ces salariés, souvent en poste depuis des années, sont inscrits à la Sécurité sociale, paient des cotisations et même des impôts (sans bénéficier des services de l’Etat). Pourquoi M. Castro privilégie cette catégorie de salariés ? Sous la menace permanente, ils constituent une main d’œuvre soumise que l’on peut payer moins, faire travailler plus, à toute heure, sans égard pour le droit du travail.
D’après les témoignages, M. Castro ne s’est pas gêné : pas de congés payés, non respect des arrêts maladie, travail de nuit…
M. Castro s’inscrit parfaitement dans la politique hypocrite du gouvernement : le patronat fait venir des dizaines de milliers de travailleurs immigrés (l’UE planifie 20 millions d’entrées d’ici 2020) mais les pouvoirs publics les laissent dans le statut le plus précaire de « sans papiers », ce qui permet de les surexploiter et d’attaquer les acquis sociaux de l’ensemble des salariés.
Après le déclenchement de la grève, M. Castro fils, est allé répandre de l’eau de Javel dans le local occupé pour le rendre irrespirable. M. Castro ne connaît pas non plus le respect du droit de grève et même de l’être humain.
M.Castro refuse depuis le départ de remplir le formulaire officiel, se substituant aux contrats de travail actuels et permettant aux grévistes de demander leur régularisation en préfecture. Pourtant, cette obligation lui incombe. M. Castro craint-il avec de ne plus pouvoir licencier à sa guise ses personnels, s’ils sont régularisés, de ne plus pouvoir embaucher de sans papiers, de moins pouvoir les exploiter ?
Comment doit-on appeler un patron comme M. Castro ? On serait tenté de répondre : un patron voyou !
D’autant que pendant la grève, ses affaires continuent. M. Castro continue d’engranger des profits avec toutes ses sociétés.
Il faut que le soutien des salariés de tous les secteurs, engagé par l’Union locale CGT, s’amplifie encore.
Il faut que se sache comment les entreprises de M. Castro fonctionnent !
Il faut que les clients, les copropriétaires notamment sachent où passent leurs charges de copropriété : dans la poche de M. Castro !
Un rassemblement de soutien est organisé mercredi 25 juin, à partir de 17h00 devant la mairie du 15ème.

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