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RENCONTRE PUBLIQUE Lundi 17 novembre 2008,

2 Novembre 2008 , Rédigé par PCF - Section Paris 15ème Publié dans #Actualités - Alternative politique

Sarkozy se déguise en sauveur mais les choix de son gouvernement sont des provocations.

La spéculation immobilière est l’une des origines de la crise financière, voilà qu’ils veulent détourner vers les banques privées l’argent du livret A destiné au logement social et qu’ils diminuent le budget du logement de 7% malgré la crise, réelle, du logement.

Le changement de statut des Caisses d’épargne en 1999, les privatisations des banques, par exemple de Dexia ou Natixis, issues de filiales de la Caisse des dépôts, ont abouti à de véritables scandales financiers. Le gouvernement continue à vouloir privatiser La Poste et la « banque » postale. Démonstration est faite que la capitalisation ruine les retraités, notamment aux Etats-Unis. Le gouvernement n’en continue pas moins à affaiblir la retraite solidaire par répartition. Etc…

Les capitalistes, le Medef et le gouvernement à leur service essayent de profiter de la crise dont ils sont responsables pour accélérer leurs choix de casse sociale et économique.  Mittal, à qui le gouvernement a laissé prendre la main sur Arcelor, liquide les aciéries de Florange, au nom de la crise, malgré des profits records. Renault profite de la crise pour accélérer les délocalisations vers l’Europe de l’est. Airbus prenait prétexte sur le cours de l’euro pour supprimer des milliers d’emplois et plusieurs sites en France. Le dollar a fortement remonté, les cahiers de commande sont pleins mais le plan de casse demeure.

La financiarisation des dernières années leur a permis d’accroître la pression sur les salaires, d’augmenter le coût du logement pour les ménages, de remettre en cause la protection sociale, d’engranger des dividendes exceptionnels.

Les capitalistes continuent sous une autre forme. La crise qui fait partie de leur système. Il n’a y pas un « mauvais » capitalisme qu’il faudrait chercher à moraliser ou à réguler, il y a un seul capitalisme que les salariés ont intérêt à combattre.

Une opposition très forte à cette politique de démolition existe dans notre pays.

En quelques semaines, les enseignants, les retraités, les locataires, les salariés des grands magasins, ceux de l’automobile, ceux de l’audiovisuel public… se sont mobilisés contre ses effets. Depuis le début de l’année, des millions de salariés, de retraités et de jeunes ont pris part à des mouvements de lutte. Là se trouve les conditions d’une alternative politique immédiate, dans la convergence de ces luttes pour mettre en échec les choix du gouvernement, sans attendre une éventuelle alternance en 2012.

Le PCF a été le seul grand parti à refuser « l’Union sacrée » au chevet de la finance.  Les communistes entendent contribuer pleinement dans l’action et les propositions à construire cette alternative politique.

Pour réorienter l’argent vers la réponse aux besoins de l’économie et de la population, seule base d’une croissance saine et créatrice d’emplois, nous proposons dans l’immédiat :

DES (RE)NATIONALISATIONS DEMOCRATIQUES DES GRANDES INSTITUTIONS FINANCIERES.  Assez de socialisation des pertes ! Mettons en échec la privatisation de la Poste, exigeons la réintégration dans l’entreprise publique la « banque postale ». Les services financiers de La Poste, la Caisse des dépôts et consignations doivent constituer le noyau d’un pôle public financier, sécurisant l’épargne des Français, drainant l’argent vers l’économie productive, la recherche et l’investissement, notamment des collectivités publiques.

UN PLAN DE RELANCE. Répondre aux besoins sociaux, c’est aussi soutenir l’activité économique et l’emploi. Des investissements massifs doivent être dirigés vers le logement social, les services publics, la santé… Demandons l’augmentation immédiate des salaires, retraites de 6%, minimum correspondant à l’inflation et aux gains de productivité, le relèvement du SMIC à 1500 euros net (9 milliards réinjectés dans l’économie à comparer avec les 360 milliards donnés aux banques) et le rétablissement d’une échelle mobile des salaires!

UNE FISCALITE JUSTE ET EFFICACE. Nous demandons, entre autres, la suppression du « bouclier fiscal » qui permet aux plus riches de spéculer, le renforcement de l’imposition des dividendes d’action et des hauts revenus. Nous demandons la suppression des exonérations de cotisations sociales patronales qui plombent les comptes publics, la Sécurité sociale (33 milliards).

LE REJET DES DISPOSITIONS DU TRAITE DE LISBONNE, rejeté par les peuples. Dans la suite du référendum de 2005, le Traité européen de Lisbonne et notamment les dispositions « libérant » la circulation des capitaux ne doivent pas s’appliquer. Des mesures efficaces doivent être prises contre les « paradis » fiscaux, qui existent y compris en Europe même.

Ces batailles rejoignent toutes les luttes en cours. On ne peut plus nous dire qu’il n’y a pas d’argent dans le pays !

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