Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Préambule du texte alternatif « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps »

25 Novembre 2008 , Rédigé par PCF - Section Paris 15ème Publié dans #Actualités du PCF

34ème congrès du PCF

Préambule du texte alternatif « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps »

Nous avons une conviction : faire vivre et renforcer le PCF est une exigence de notre temps.

C'est le mandat clair que se sont donnés les adhérents du Parti lors de l'Assemblée nationale extraordinaire de décembre 2007. Ils ont rejeté l'hypothèse de remettre en cause l'existence du PCF, de le transformer jusqu'à le dépasser, dans la suite des choix stratégiques des derniers congrès.

L'avenir du PCF est aussi la préoccupation d'un très grand nombre de communistes qui se retrouvent aujourd'hui sans carte, de salariés, de jeunes, acteurs des luttes dans l’affrontement de classe.

Les ravages de la mondialisation et de la crise du capitalisme, l'accélération de la politique de casse sociale et démocratique dans notre pays, la menace renouvelée de guerre impérialiste, renforcent la raison d'être de notre parti. Les crises financières répétées éclairent les contradictions d'intérêts entre les détenteurs du capital et les salariés.

Oui, l'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes !

A tous les communistes, au monde du travail, à tout le pays, le 34ème congrès doit donner un signal fort : celui de la reconquête idéologique et organisationnelle du PCF.

Le texte de base commune proposé par la direction sortante du parti ne répond pas à ces exigences. Il acte la  volonté des communistes de continuer le PCF mais n'engage pas les ruptures nécessaires avec les stratégies des précédents congrès. Il transforme le PCF en une coquille vide.

Nous récusons la fatalité de l'affaiblissement de notre parti. La campagne des communistes pour le NON au traité constitutionnel, leur action dans les luttes montre que le PCF retrouve sa crédibilité dès qu’il joue son rôle. Les élections municipales et cantonales ont montré les capacités de résistance et de reconquête des communistes.

Mais sortir des 1,93 % des présidentielles, reconquérir l’influence du PCF, c'est accepté de faire le bilan des stratégies suivies depuis Martigues, de la mutation aux collectifs antilibéraux en passant par la gauche plurielle.

C’est assumer notre théorie marxiste, toujours pertinente pour comprendre le monde et le transformer.

C'est lever toute hypothèque d'une nouvelle force politique, nous engager sans ambiguïté pour continuer le PCF dans les conditions présentes et le renforcer.

C'est sortir d'une alliance à tout prix  avec le Parti socialiste qui nous tient lieu depuis trop longtemps de stratégie et de projet et qui nous enferme dans l'alternance et le renoncement .

C'est assumer notre originalité, notre identité communiste, notre caractère révolutionnaire et populaire, notre choix de classe.

C'est le pari de la révolution dans un pays capitaliste développé.

C'est se libérer du piège d'une construction européenne supra-nationale, renouer avec l'internationalisme en travaillant avec les partis communistes et progressistes du monde entier.

C'est reconstruire nos organisations de proximité, cellules et sections, prioritairement dans les quartiers populaires et les entreprises, privilégier le potentiel humain et politique des militants qui doivent avoir le dernier mot.

Sur toutes ces questions, le 34ème congrès doit permettre la confrontation d'idées et que les communistes se prononcent.

L’enjeu de ce congrès est de maintenir et renforcer l’outil qu’est le PCF en nous adressant à tous les militants communistes dans leur diversité pour qu'ils affirment ensemble le choix d'une stratégie de rupture avec le capitalisme dans la perspective du communisme.

 

Partager cet article

Repost0

Commenter cet article