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Hommage à André MORONI - Avis

28 Janvier 2009 , Rédigé par PCF - Section Paris 15ème Publié dans #Histoire - Notre mémoire

Avis à ses anciens camarades

Mardi 3 février 2009
à partir de 17h00
au 130 rue Castagnary, Paris 15ème, métro porte de Vanves, bus 95, 89, Tramway T3

La section du PCF du 15ème arrondissement rendra un dernier hommage à

André MORONI, militant ouvrier communiste, ancien résistant, ancien secrétaire du Comité d'arrondissement du PCF 15ème, ancien membre de la direction de la fédération de Paris du PCF, ancien militant syndical et responsable de l'UD-CGT, ancien Conseiller de Paris et conseiller général de la Seine

décédé à l'âge de 83 ans le 17 janvier 2009


Lien vers notre avis de décès

 

Nous avons appris le décès de notre camarade André Moroni, samedi 17 janvier 2009, à l’âge de 83 ans. Au nom de toute la section du PCF Paris 15ème, nous lui rendons hommage.

 

André est arrivé dans le 15ème en 1947. Il travaillait comme ouvrier métallurgiste à l’Alsthom-Lecourbe où il militait également syndicalement à la CGT.

 

Il avait déjà plusieurs années d’engagement communiste derrière lui, ayant adhéré en 1943 au Parti. Résistant, il avait été responsable des jeunesses communistes à Paris et des « Forces vives de la jeunesse patriotique ». A la Libération, il s’engage dans la 1ère armée française.

 

Ses qualités politiques le conduisent rapidement à des responsabilités dirigeantes, dans les sections, au niveau de tout l’arrondissement ainsi qu’au sein de la fédération de Paris. Il est membre Comité fédéral à partir de 1953, puis du bureau et du secrétariat.

De 1960 à 1970, il est 1er secrétaire du Comité d’arrondissement du PCF, qui regroupe alors toutes les sections du 15ème, 8 puis 10, d’entreprises et de quartiers.

Il est de toutes les batailles, qu’il coordonne, dans cette période marquée par le début des attaques contre l’industrie et l’essor de la spéculation immobilière dans notre arrondissement. Notamment en 1968.

Il fait alors du journal local du Parti, les « Nouvelles du 15ème », dont il anime l’équipe de rédaction, un hebdomadaire de masse, en phase avec le mouvement des luttes.

Il est également candidat aux législatives de 1962, 1967 et 1968 dans la circonscription de Javel. De 1959 à 1965, il est conseiller de Paris du 15ème et conseiller général de la Seine.

 

Dans les années 70, il est appelé à des responsabilités syndicales au sein de l’Union départementale CGT de Paris dont il fait partie du bureau.

 

A partir des années 70 et notamment du 22ème congrès du PCF, sa réflexion politique le conduit à exprimer son opposition avec ce qu’il considère comme un virage réformiste du Parti. Les évolutions ultérieures le confirment dans cette analyse, notamment la participation au gouvernement après 1981.

 

En 1983, il lance le bulletin « Faits et analyses ». Pendant plus de 20 ans, il s’adresse régulièrement aux militants communistes, les appelle à réagir à la transformation progressive du Parti en parti réformiste, à sa liquidation.

 

Toujours adhérent dans le 15ème, il participe aux réunions et à l’activité de la section jusqu’à ce que la maladie le frappe. Il y expose ses réflexions qui sont écoutées et discutées.

Au 30ème congrès, il approuve l’orientation décidée majoritairement par notre conférence de section, tout en conservant ses positions personnelles.

 

Aujourd’hui, nous tenons à rendre hommage au militant et au dirigeant du PCF, qu’il a été notamment dans le 15ème, dévoué et efficace dans la bataille de classe.

Nous saluons l’engagement sans concession de notre camarade. Sa lucidité politique, son refus de l’opportunisme et de l’entrisme gauchiste, l’auront amené à refuser toute compromission, tout compromis.

Notre pensée va aussi à ses proches.

 

André ayant donné son corps à la science, il n’y aura pas d’obsèques.



 

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J
J'ai appris que très récemment le décès de mon camarade André avec lequel j'ai collaboré pendant environ 8 ans à Faits et Analyses qu'il m'envoyait régulièrement sur disquettes pour la mise en ligne sur un site que nous avions appelé communistes.org. Habitant à l'époque Strasbourg j'ai progressivement cessé de collaborer à la mise en ligne du site et ai cédé les accès à André. 1999 fut une année funeste et André joua un rôle qu'on ne connait pas ou peu en cela qu'il révéla les manigances malsaines de l'équipe Hue empêtré jusqu'au cou dans le magma de la gauche plurielle qui balayée quelques mois plus tard. Cette foutue guerre de 99 contre la yougoslavie causa la fin définitive du secteur Inter du PCF qui pendant longtemps avait été alimenté par des sommités et jouissait d'une autonomie intellectuelle. Aujourd'hui ce n'est plus le cas, comme me le confiait une camarade délégué du parti en Turquie il y a 2 ans de cela.<br /> Moroni m'a ouvert l'esprit sur bien des choses et m'a fait connaitre une autre camarade illustre: Elsa Barraine, mais cela est une autre histoire.<br /> <br /> JPD de Strasbourg.
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R
<br /> <br /> M. Anjouan, le temps de l’enferment des contradicteurs en hôpital psychiatrique est révolu.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il est très intéressant de rapprocher la peine profonde exprimée par les militants désireux de rendre hommage à André Moroni –tant il<br /> leur a apporté– à celle de ses enfants que ses absences ont fait souffrir au point que la rupture semblait consommée de longue date.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C’est un paradoxe de l’engagement personnel et politique qui rappelle aussi que si l’on choisi de s’engager, ses enfants n’ont pas<br /> choisi de naître, et qu’un père, fusse-t-il militant, a à ce titre de son vivant bien plus de devoirs vis-à-vis de ses enfants que l’inverse. De nombreux militants (que dire des résistants) ont<br /> sacrifié leur vie de famille en sachant se faire reconnaitre en tant que père par leur enfants. Et dans ces cas-là, la « gratitude » est naturelle. Et les enfants sont aux premières<br /> loges des cérémonies.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Si tel n’est pas le cas, il faut admettre que le camarade décédé a peut-être commis des erreurs, qui ne concernent pas les autres<br /> militants et n’ôtent en rien leur chagrin. Faut-il le rappeler, l’erreur est humaine et les saints n’existent pas.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> En conséquence, M. Anjouan, votre contribution ne rend pas hommage à André, et ne fait pas avancer le débat. La violence, les<br /> insultes et la censure appelée par vos propos ne font qu’alimenter les discours anticommunistes primaires<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> J'ai connu ce camarade étant jeune, je vendais alors le dimanche matin l'Hma et Vaillant devant le PRisunic du boulevard de grenelle avec ccertains membres de la section Jean Pierre Timbault.<br /> André Venait souvent nous saluer, amicale, souriant, encourageant et fraternel... Vers 15 ans, un peu chevelu je fus pris en photo avec lui vendant l'Huma avec des potes et voir un "chevelu"<br /> vendre l'amusait beaucoup... Je viens par hasars d'apprendre avec bien du retard sa disparition, car désormais je vis en Asie, aussi j'ai une pensée pour lui et pour sa famille et ses amis.<br /> Fabien.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Aux communistes de la section du 15°:concernant André Moroni le 1° commentaire vous dérange c'est pourquoi vous préférez afficher le 2 ° provenant de la famille Thorez , vous ne<br /> donnez pas la face cachée de ce sale personnage,mysogine , hypocrite, don juan par excellence et stalinien de surcroit, qui se prétendait communiste, bien à vous , Mireille Moroni<br /> <br /> <br /> <br />
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P
Les hommages à André Moroni continuent de nous arriver en nombre: Daniel Diconne se souvient de l'activité des JC du 15ème en 1967 et 1968, impulsée par André Moroni. Il rappelle le rôle déterminant qu'il a joué dans la manifestation, inédite par son ampleur pour la paix au Viêt-Nam rue Saint-Charles.Paule Petit rappelle comment en 1961, André Moroni et son mari Emile Petit avaient, mandatés par le parti, remis en place un général proche de l'OAS à coups de barreaux de chaise avant d'échapper, in extremis, à ses sbires en se noyant dans une manifestation progressiste.Serge Boucheny, militant de la SNECMA, ancien député et sénateur du 13ème, salue les analyses prémonitoires d'André Moroni auxquelles il avit alors du mal à croire croire. Il se souvient des luttes communes, aux portes de Citroën entre autres. Andrée Delbos, ancienne conseillère de Paris du 13ème, était présente à l'hommage rendu à André Moroni. Michel Paclet, de l'Imprimerie nationale, tient à rappeler le rôle que Moroni a joué dans la mobilisation de son entreprise contre la guerre d'Algérie, puis contre le projet de délocalisation en 1967. André Moroni était un organisateur hors pair, dévoué au plus haut point. Les campagnes électorales à Javel sont restées mémorables. 
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R
En hommage à André Moroni, ne pouvant être présente parmi vous, je vous demande de bien vouloir lire cette lettre qu’André m’a envoyée en 2002 pour me conseiller des lectures politiques dont plusieurs livres qu’il m’a donnés. Je lui en suis toujours reconnaissante. Camille MARQUES, PCF 14ème, membre du Conseil départemental du PCF Paris.<br />  <br /> « Camille, <br /> A la Fête de l’Humanité, nous avons constaté la totale disparition de tout ouvrage fondamental marxiste dans le stand du livre dépendant directement de la direction Mutante actuelle du PCF, ce qui est le cas depuis plusieurs années. C’est une des conséquences les plus dramatiques de la trahison de la direction Mutante actuelle du PCF. Elle « lave le cerveau » des nouvelles générations. <br /> Je t’ai offert de te remettre quelques ouvrages marxistes de base en ma possession. Comme il me reste encore un petit peu de temps, et que de toute façon on a toujours regret à se séparer de ce à quoi on tient le plus, je ne t’offre que des doubles…<br /> Le « Nouveau dictionnaire économique et social » daté du 3ème trimestre 1981, édité aux Editions sociales (c’était la maison d’édition du Parti).<br /> « Notion de classe et rôle historique de la classe ouvrière » de Maurice Thorez – Mars 1963.<br /> « Karl Marx notre contemporain » de Georges Cogniot – 3ème trimestre 1968.<br /> «  Marx Engels, études philosophiques », éditions sociales. 1er trimestre 1974.<br /> « Manifeste du Comité central du PCF » (Champigny 5 et 6 décembre 1968).<br /> « Réponse à John Lewis » de Louis Althusser – août 1973 (c’est une réponse théorique à toutes les sornettes réformistes, prémonitoire du reniement du marxisme par Marchais, Hue, Buffet). <br /> Je pense que le dictionnaire économique et social est particulièrement précieux, parce que, sous une forme particulièrement condensée, il donne des définitions des thèses essentielles du marxisme. Tu as pu observer que dans Faits & analyses, dans le très peu de place dont nous disposons, et pour répondre aux sornettes de Hue, « le communisme est une communion » et autres fariboles, nous avons utilisé ce dictionnaire marxiste. (Sur l’exemplaire que te donne, des passages de ces définitions ont été rayées au crayon, c’était en vue de la copier pour Faits&Analyses et nous manquions tellement de place qu’il s’agissait de résumer encore plus, sans dénaturer le texte).<br /> Le « Nouveau dictionnaire économique et social » daté de 1981, que je te donne, remplace aux yeux de 2 auteurs sur 3 (Jésus Ibarrola, Nicolas Pasquarelli, directeur de l’école centrale du Parti à l’époque), le « Dictionnaire économique et social » daté de 1975, avant le 22ème Congrès du Parti de 1976. Le 3ème auteur de celui-ci, Maurice Bouvier-Ajam, économiste membre du Parti, n’a visiblement pas voulu cautionner cette nouvelle mouture. <br /> Pour éclairer ta lanterne, je te joins photocopie de la présentation de la première édition de 1975 élaborée par les 3 auteurs sous l’égide du « Centre d’Etudes et de Recherches Marxistes ». Comme ils le disent dans leur présentation, ils s’étaient efforcés de traduire l’état des conclusions théoriques élaborées collectivement dans ce « Centre d’Etudes et de Recherches Marxistes » sous la direction du Parti à l’époque. <br /> Un exemple de la Mutation, d’un parti révolutionnaire à un parti réformiste, déjà en cours sans encore en porter le nom, est celui de la définition de la thèse marxiste de la dictature du prolétariat dans les 2 versions du dictionnaire, celle de 1975 et celle de 11981 (voir photocopie jointe de la définition de la dictature du prolétariat dans le dictionnaire de 1975). <br /> C’est évidemment un exemple parmi les plus éclairants. A la comparaison des deux dictionnaires, je constate toutefois que la Mutation n’avait fait que débuter et que les thèses essentielles du marxisme, notamment sur l’exploitation capitaliste, la théorie de la plus-value, dont Lénine avait dit, c’est la pierre angulaire de la doctrine économique de Marx, n’avaient pas encore été reniées.<br /> C’est pourquoi je me permets, dans le temps dont tu peux disposer, de te recommander la lecture et l’utilisation publique de ce dictionnaire pour répondre au prétendu nouveau communisme de Hue-Buffet.<br /> D’autre part, dans la nomenclature des éléments bibliographiques de la première édition de 1975 (photocopie jointe), il y a une liste de classiques du marxisme et d’ouvrages économiques marxistes, que tu pourras peut-être te procurer, « en tapant les vieux copains » puisque la direction les a mis au pilon. Pour ma part, je te donne les quelques ouvrages cités au début de ce mot.<br /> Il y a aussi une liste d’éléments bibliographiques dans l’édition que je te donne mais je crois qu’elle est encore plus longue… donc encore plus difficile pour toi de faire un choix de l’essentiel dans le temps dont tu disposes.<br /> En te souhaitant une longue vie de militante révolutionnaire, bien amicalement à toi, <br />  <br /> André Moroni (19 septembre 2002).
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D
Croire dans ses idées et faire partager ses convictions – sans a priori et sans contrainte, ne pas croire que l’on a toujours raison, mais penser que le progrès est toujours devant soi fait partie de l’idéal communiste qu’André Moroni a partagé à sa manière. Jean-Pierre JOLIT, ancien secrétaire de la cellule Morillons, de la section Vaugirard, ancien membre du secrétariat d’arrondissement du 15ème.
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D
Nous continuons ton combat : « remettre le PCF sur les rails de la lutte des classes ». Albert BARRE, secrétaire du PCF 15ème (1979 - 1994)
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D
Pour tout ce que tu as apporté aux camarades qui t’en seront toujours reconnaissants, pour ton dévouement au Parti (le vrai), ton souvenir sera porté toujours par les communistes (les vrais). Monique ROUGIEUX.
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D
Cher André, <br /> J’ai eu la chance de croiser ta route… puis de cheminer à tes côtés une importante partie de ma vie.<br /> Il y a plus de 50 ans que je te connais, aussi suis-je capable de dire tout ce que tu as apporté, par ton exemple, aux militants et sympathisants du 15ème arrondissement.<br /> Cet arrondissement te tenait à cœur, c’était celui de Charles Michels ! <br /> Ces propos ont quelque chose de dérisoire : comment en peu de mots dire à quel point tu as incarné la fidélité – fidélité à un idéal que tu as choisi pendant la guerre, le courage, physique et intellectuel, la persévérance dans le respect d’une ligne politique que tu défendais contre vents et marées. Je voudrais dire aussi ton intelligence brillante, ta culture, ta lucidité. <br /> Ayant horreur du compromis, à plus forte raison de la compromission, tu as été un grand dirigeant sachant convaincre et motiver. <br /> A l’inverse d’un repliement sectaire, que ce soit dans la lutte pour la paix en Algérie, la fin de la guerre du Vietnam, le maintien des entreprises dans le 15ème, les élections municipales… tu as su mobiliser les forces progressistes de l’arrondissement autour de nos idées et propositions. <br /> Cher André, en te remerciant pour tout ce que tu nous as apporté, à l’arrondissement, à Christiane et à moi. Je garde un souvenir ému de ton enthousiasme et de ta persévérance. <br />  <br /> Fraternellement, <br />  <br /> Les Tarrin
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D
A ses enfants, à ses proches, j’adresse mes fraternelles amitiés après la disparition d’André. Au jeune militant que j’étais, il a transmis sa passion de la vérité. Quoi qu’il en coûte.<br /> Comme il l’avait fait figurer en haut de son bulletin : « le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire. Jean Jaurès ». Henri DERRIEN, 1er secrétaire du Comité du XVème arrondissement du PCF (1970 - 1976).
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E
EXTRAIT DU BULLETIN MUNICIPAL OFFICIEL DE LA VILLE DE PARIS – 27 JANVIER 2009  <br />  <br /> Décès de M. André MORONI<br /> Ancien Conseiller municipal de Paris<br /> Ancien Conseiller général de la Seine<br /> Le Conseil de Paris a appris avec tristesse le décès, survenu le 17 janvier 2009, de M. André MORONI, ancien Conseiller municipal de Paris, ancien Conseiller général de la Seine. Durant la seconde guerre, André MORONI participa à la Résistance, puis à la lutte pour la Libération du territoire au sein de la 1re Armée française « Rhin et<br /> Danube ». Membre du Parti communiste, dès 1943, à l’âge de 18 ans, il assuma des responsabilités au sein de ce parti à compter de 1953, date à laquelle il devint membre du Comité fédéral de Paris, puis, en 1954, où il accède au bureau et au secrétariat de la Fédération de Paris ainsi qu’au Secrétariat du 15e ; il fut élu, en 1959, Conseiller municipal dans le troisième secteur (15e arrondissement). M. MORONI siégea sur les bancs du groupe Communiste au Conseil de Paris et fut membre de la Commission mixte du travail et du chômage ainsi que de la Cinquième Commission, de 1959 à 1965.
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R
N'étant pas à Paris mardi, je ne pourrai venir à l'hommage rendu à André Moroni. Je le regrette et je demande à être excusé.André Moroni, je l'ai d'abord (et surtout) connu au travers de "faits et analyses". Bien que n'étant pas toujours d'accord avec celles-ci, j'ai toujours apprécié ce petit journal (que j'utilisais parfois) avec lequel je confrontais mes propres idées. C'est, me semble-t-il, l'apport majeur d'André, celui de demeurer profondément communiste et d'émettre des idées même si elles ne plaisaient pas au lieu de resservir celles toutes faites d'une direction quelle qu'elle soit. De la sorte, il participait à un débat en l'alimentant par un doute critique. Le doute critique s'oppose au doute sceptique car il est porteur d'avenir, dans tous les cas de figure. Je considère que c'est cette méthode qui fera le parti communiste de demain. Je pense que c'est à cela qu'André a contribué.Je n'oublie pas non plus qu'il a mis en accord ses paroles et ses actes, dans son action quotidienne au service des travailleurs, et qu'il a refusé tout opportunisme et tout carriérisme.Alain CASALE
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R
    Suite  au  décès  de  André  Moroni :<br />  <br />  <br /> Des anciens du  15ème arrondissement  ne  peuvent  aller  à  l'hommage  que  vous  rendez  à  notre  conseiller  général  honoraire.<br /> Néanmoins ils tiennent à y être associés et comptent sur vous<br /> pour le faire. Personnellement je trouve que l' expression "sans  concession " que vous employez résume fort bien ce qu' était  André.<br /> Fraternellement         Georges  Bellier
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R
Chers camarades,<br />  <br /> ne pouvant m'absenter du Havre le 3 février en raison de la mobilisation syndicale de l'université, je tiens par ce message à m'associer à l'hommage qui sera rendu à André Moroni. Nous n'avons pas toujours été d'accord sur tout, mais il a toujours su rester fidèle aux idéaux du communisme ce qui nous rapprochait face aux dérives des réformistes et liquidateurs.<br /> Bien fraternellement<br />  <br /> Pierre Thorez
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M
En réponse à votre message téléphonique , je vous informe que je ne viendrai pas à l'hommage que vous rendrez à mon père en effet il ne s'est jamais occupé  ni de mon frère, ni de ma soeur, ni de moi même. cordialement, Mireille Moroni
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