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CN du PCF des 28 février et 1er mars 2009 - Intervention d'Emmanuel DANG TRAN sur les "transformations du Parti"

2 Mars 2009 , Rédigé par PCF - Section Paris 15ème Publié dans #Actualités du PCF

Conseil national du PCF des 28 février et 1er mars 2009    

 

Intervention d’Emmanuel DANG TRAN, fédération de Paris, sur les « transformations du Parti ».

 

 

Patrice Bessac situe son rapport dans le cadre des suites des décisions du congrès. C’est précisément le contraire.

 

Au congrès, les communistes ont manifesté sans ambiguïté leur volonté de continuer le PCF, de maintenir son identité, de renforcer son organisation. Cela s’est traduit précisément par le rejet du mot « métamorphose » du texte de résolution. Est resté le mot « transformations ».

Comme les partisans affichés de la « métamorphose » ont été intégrés en nombre dans la Comité exécutif national, la commission « transformations » sera-t-elle le moyen de faire passer la « métamorphose » malgré l’avis des communistes ? Je le redoute.

 

La constitution de cette « commission », rappelons-le, a été introduite en fin de processus de congrès par la direction sortante elle-même. Les noms que l’on nous propose aujourd’hui le confirme : une commission décidée d’en-haut et composée d’en haut.

 

Le contenu du rapport de Patrice me le confirme.

Il envisage l’avenir du parti sous l’angle de la sociologie électorale, sinon de l’étude de marché politique, bien loin de la lutte des classes !

 

Il estime que la situation actuelle n’est pas satisfaisante. Là je suis d’accord !

 

Mais il n’y a pas besoin de faire une commission pour commencer à corriger les choses.

Un exemple : on nous annonce que les communistes seront consultés sur les candidatures aux européennes à la fin du mois de mars mais elles seront proclamées au meeting du 8 mars. Bonjour la démocratie !

Combien des fois, ces dernières années, les candidats, les élus ont été désignés sans ou même contre les communistes concernés ?

 

Ce que nous devons faire c’est tirer le bilan de 10 ans de transformation, de la casse méthodique des cellules, de la priorité donnée au rôle dans les institutions et aux élus, dont de plus en plus fonctionnent en dehors de toute organisation du Parti – là il y a problème.

 

Cela fait 10 ans que les communistes expriment, d’une façon ou d’une autre, leur refus de la disparition du Parti, de l’abandon de son identité, de sa dilution, (comme étape intermédiaire ?) dans une recomposition politique à gauche.

 

Ce qui ne passe décidément pas dans un processus encore un peu démocratique, le groupe dirigeant tente à nouveau de le faire passer par la méthode autoritaire en tentant d’étouffer administrativement les voix d’opposition.

 

Ce n’est pas acceptable.

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