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Journée internationale des femmes - 8 mars

8 Mars 2009 , Rédigé par PCF - Section Paris 15ème Publié dans #Questions de SOCIETE

Comme chaque année, les communistes de la section du 15ème sont allés à la rencontre des salariées à l’occasion de la journée internationale des femmes, ce dimanche matin à l’Hôpital Necker-Enfants malades. Avec des fleurs et des tracts.

 

L’idéologie dominante s’efforce de réduire la portée du 8 mars. Le 8 mars, ce n’est pas la Saint-Valentin ou la Fête des mères ! Mais une journée de lutte pour le droit des femmes, des travailleuses.

La Journée des femmes existe depuis 1910. Elle a été instituée à l’initiative de Clara Zetkin qui allait devenir une des fondatrices du Parti communiste allemand. Le 8 mars a été reconnu officiellement pour la première fois par un Etat, en l’occurrence l’URSS, en 1921, à l’initiative de Lénine pour commémorer une manifestation des ouvrières de Pétrograd en 1917 « pour le pain et pour le retour des hommes du Front ». En 1977, l’ONU officialise le 8 mars comme « Journée internationale des femmes 

 

 

Le texte de notre tract :

 

 

Ne laissons pas le capitalisme faire des femmes les (premières) victimes de sa crise!

 

 

Les femmes sont les premières à subir le chômage, l’extension de la précarité, la dégradation du statut du travail causés par la politique menée au service du MEDEF depuis 20 ans.

Elles forment ainsi 83% des salariés à temps partiel, 80% des « travailleurs pauvres » (payés en dessous du SMIC), 83% des titulaires de retraites inférieures au minimum vieillesse. Leurs rémunérations sont en moyenne inférieures de 19% à celles des hommes, de 11% à qualifications égales.

 

L’égalité entre hommes et femmes reste un combat.

Si en France, l’égalité est acquise sur le plan légal, ce n’est pas le cas partout dans le monde.

L’égalité réelle, même en France, reste encore à conquérir. Les progrès risquent toujours d’être remis en cause.

 

Le renforcement de l’exploitation capitaliste, maintenant avec la crise, tend à aggraver les inégalités, à renforcer les positions persistantes de discrimination dont les femmes sont victimes.

 

Ainsi la contre-réforme des retraites pénalise spécialement les femmes, aux carrières plus chaotiques. Ainsi le sous-emploi ramène la conception du salaire d’appoint dans le couple ou le monopole féminin des tâches domestiques.

 

Les exploiteurs capitalistes et les réactionnaires se retrouvent toujours, le plus souvent dans les mêmes personnes.

 

Sarkozy veut diminuer la durée du congé de maternité. Il supprime les subventions au planning familial, attaque l’école maternelle dans ses moyens et ses fondements mêmes.

 

La question de l’égalité hommes/femmes est une question profondément politique. Les affirmations de principe et les grands symboles rentrent vite en contradiction avec la réalité les choix des gouvernements: possibilités d’extension de la précarité (ex : horaires éclatés), du travail du dimanche, démantèlement des services publics, austérité des dépenses publiques et sociales …

 

Pour l’égalité homme/femme et l’amélioration de la situation de tous: nous avançons des propositions de mesures concrètes :

 

 1– Emploi/Salaire: Etablissement et application du principe d’égalité des rémunérations, de l’accès à la formation continue. Revalorisation du SMIC 1500 euros net par mois et rattrapage immédiat des salaires pour tous. Interdiction du temps partiel imposé. Pénalisation accrue des contrats précaires. Retrait de la contre-réforme des retraites. Réduction réelle du temps de travail.

 2– Défendre et développer les services publics: notamment création d’un service public national de la petite enfance, engageant un plan d’urgence de construction de crèches, de développement des formations dans les écoles de puériculture, instaurant la gratuité des crèches. A l’heure actuelle, seuls 8% des enfants de moins de 3 ans peuvent être gardés en crèches collectives : il manque 350.000 places. Des moyens supplémentaires doivent être accordés aux écoles maternelles dont la conception, au sein de l’éducation nationale, doit être préservée. Retrait de la loi Bachelot.

 3– Affirmer les droits des femmes: contraception libre et remboursée à 100%: défense du droit à l’IVG avec des moyens nouveaux, la création de nouveaux centres… Allongement du congé de maternité à 24 semaines et du congé de paternité à un mois. 

 4– Défense de la laïcité contre l’ingérence du religieux dans le politique et contre tous les intégrismes.

 

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