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Le « 120 », rue Lafayette abandonné par le PCF-Paris. Cela valait-il des petits fours ?

27 Avril 2009 , Rédigé par PCF - Section Paris 15ème Publié dans #Actualités du PCF

Le « 120 », rue Lafayette abandonné par le PCF-Paris. Plus qu’un symbole !

 

Cela valait-il des petits fours ?

Samedi 25 avril, Patrice Bessac, secrétaire du PCF Paris et Marie-George Buffet invitaient à inaugurer les nouveaux locaux du PCF-Paris. Inaugurer ? Il s’agit en fait d’une aile du 1er étage du siège national, place du Colonel Fabien, inauguré déjà il y a 35 ans…

Surtout, cette cérémonie acte l’abandon par la fédération de Paris et par le Parti tout entier de l’immeuble du 120 rue Lafayette, premier siège historique du PCF dans les années 1920.

Pour les communistes parisiens, qui rayonnent auprès de 2,2 millions d’habitants et 1,5 millions salariés, c’est le choix du repli, de l’abandon de l’autonomie d’action, davantage encore lorsque l’on constate que Patrice Bessac, pièce rapportée, propulsée à la tête de la Fédération de Paris en 2006, est principalement absorbé par son rôle de porte-parole de la direction nationale et du « Front de « gauche » ».

Les difficultés financières avancées pour ce choix sont sans doute réelles. Elles posent question, elles aussi. 5,5 millions euros gaspillés dans la campagne dispendieuse de la candidate de la gauche antilibérale aux élections présidentielles de 2007 ? Les partenaires de l’époque n’ont contribué pour rien aux dépenses. Qu’en est-il cette année des 2500 adhérents du PdG de Mélenchon et des 260 partisans de la Motion Piquet au dernier congrès de la LCR, les partenaires nationaux du « Front de Gauche » ?

Question aussi sur la gestion des locaux. L’Humanité, notre journal, toujours indissociable de notre parti, qui reste dans les faits, le relai central de la direction, loue, fort cher, des locaux à Saint-Denis, sans parvenir à vendre son ancien siège. Pourquoi ne vient-il pas s’installer dans les locaux vidés du Colonel Fabien ?

Reformater le PCF, héritier de centaines d’années d’histoire du mouvement ouvrier à Paris, en supplétif de Delanoë, ce ne sera jamais notre choix ! Plutôt un « communard » (cassis - vin rouge) dans les locaux vieillots du « 120 » que des bulles dans les salons de l’Hôtel de Ville !


Le quotidien Le Parisien du 25 avril se fait les gorges chaudes de ce nouveau signe de déclin du PCF à Paris. S'il relatait les luttes des communistes parisiens, notamment les nôtre dans les quartiers et les entreprises du 15ème, il serait plus en difficulté pour le faire! 

Les communistes de la section du PCF 15ème
 

Secrétariat du PCF Paris 15

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