Retraites: Bayrou au « centre » de la politique au service du MEDEF.
5 Avril 2007 , Rédigé par PCF - Section Paris 15ème Publié dans #Défense de la retraite par répartition
Sur les retraites comme sur le reste :
Bayrou au « centre » de la politique au service du MEDEF. Le « centrisme » de M.Bayrou n’est synonyme de modération qu’en apparence. Sur la question des retraites, ses propositions se veulent inspirées par le souci de « l’égalité » et de la « liberté ». Elles émanent en droite ligne des penseurs du MEDEF. Leur point de départ est le nivellement par le bas de tous les régimes. Comme Sarkozy, ou plus discrètement Hollande, Bayrou entend ainsi s’attaquer aux régimes spéciaux, aux remparts qu’ils représentent contre la poursuite du démantèlement du régime général par répartition, contre l’allongement des durées de cotisation, contre la diminution des prestations...
Il entend tout simplement les supprimer dans le cadre d’une refonte d’ensemble, instaurant un système universel de « retraite par points ».
La « retraite par points » semble innocente, juste. Au contraire, elle porte « universellement » le recul des droits des salariés. Elle revient à calculer le montant de la retraite sur les 40, voire les 42 « meilleures » années (au lieu de 25) de cotisation. Tous les aléas du parcours professionnel, dont la responsabilité incombe avant tout au patronat, seraient ainsi utilisés pour pénaliser les salariés dans le calcul des pensions. Les années de chômage ou de service militaire comptent actuellement dans le calcul des annuités. Avec Bayrou, elles pèseraient, comme les périodes de maternité, d’éducation parentale… pour faire baisser le salaire de référence. Les bonifications, les majorations à caractère social disparaîtraient de même. Etc…
Belle conception de l’égalité, de la solidarité intergénérationnelle ! Sur les retraites comme sur la plupart des questions économiques, Bayrou, Sarkozy et Royal, candidats des partis, qui cassent en alternance depuis 25 ans, les conquêtes sociales et démocratiques de notre peuple, ont le même souci : continuer à livrer au patronat l’argent de la retraite solidaire par répartition, la cotisation sociale, partie socialisée du salaire. Ils se placent tous dans la perspective de la nouvelle étape fixée à 2008 de la loi Fillon, profondément rejetée par le peuple en 2003.
M. Bayrou se complaît à utiliser des expressions doucereuses. Il joue à se présenter comme une alternative à l’UMP et au PS pour mieux faire passer la même politique. Ne laissons personne être dupes de cette posture !
La vraie alternative pour les retraites, c’est défendre et restaurer pleinement notre système conquis à la Libération, efficace socialement et économiquement. Exigeons le retour à 37,5 annuités, au calcul sur les 10 dernières années de cotisations pour le régime général ! Revalorisons les cotisations sociales, financement basé directement sur la création de richesse dans l’entreprise, sans accumulation et gâchis financiers, au niveau nécessaire ! Battons en brèche le dogme de la « baisse du coût du travail » qui appauvrit les salariés, les retraités et le pays et ne crée aucun emploi ! Appuyons-nous sur les acquis conservés par les régimes spéciaux et sur les capacités de mobilisation des salariés du secteur public, manifestées en 1995 comme en 2003, pour nous défendre « tous ensemble » !
Il entend tout simplement les supprimer dans le cadre d’une refonte d’ensemble, instaurant un système universel de « retraite par points ».
La « retraite par points » semble innocente, juste. Au contraire, elle porte « universellement » le recul des droits des salariés. Elle revient à calculer le montant de la retraite sur les 40, voire les 42 « meilleures » années (au lieu de 25) de cotisation. Tous les aléas du parcours professionnel, dont la responsabilité incombe avant tout au patronat, seraient ainsi utilisés pour pénaliser les salariés dans le calcul des pensions. Les années de chômage ou de service militaire comptent actuellement dans le calcul des annuités. Avec Bayrou, elles pèseraient, comme les périodes de maternité, d’éducation parentale… pour faire baisser le salaire de référence. Les bonifications, les majorations à caractère social disparaîtraient de même. Etc…
Belle conception de l’égalité, de la solidarité intergénérationnelle ! Sur les retraites comme sur la plupart des questions économiques, Bayrou, Sarkozy et Royal, candidats des partis, qui cassent en alternance depuis 25 ans, les conquêtes sociales et démocratiques de notre peuple, ont le même souci : continuer à livrer au patronat l’argent de la retraite solidaire par répartition, la cotisation sociale, partie socialisée du salaire. Ils se placent tous dans la perspective de la nouvelle étape fixée à 2008 de la loi Fillon, profondément rejetée par le peuple en 2003.
M. Bayrou se complaît à utiliser des expressions doucereuses. Il joue à se présenter comme une alternative à l’UMP et au PS pour mieux faire passer la même politique. Ne laissons personne être dupes de cette posture !
La vraie alternative pour les retraites, c’est défendre et restaurer pleinement notre système conquis à la Libération, efficace socialement et économiquement. Exigeons le retour à 37,5 annuités, au calcul sur les 10 dernières années de cotisations pour le régime général ! Revalorisons les cotisations sociales, financement basé directement sur la création de richesse dans l’entreprise, sans accumulation et gâchis financiers, au niveau nécessaire ! Battons en brèche le dogme de la « baisse du coût du travail » qui appauvrit les salariés, les retraités et le pays et ne crée aucun emploi ! Appuyons-nous sur les acquis conservés par les régimes spéciaux et sur les capacités de mobilisation des salariés du secteur public, manifestées en 1995 comme en 2003, pour nous défendre « tous ensemble » !
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