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Communiqué de la Société des Journalistes de France 3 :

7 Avril 2007 , Rédigé par société des journalistes de France3 Publié dans #Actualités - Alternative politique

Nicolas Sarkozy se verrait-il déjà à l'Elysée ? Trépigne-t-il déjà en s'imaginant bientôt disposer des pleins pouvoirs ?

Sans doute grisé par les sondages qui le placent en tête du premier tour, le candidat UMP s'est récemment laissé aller à une petite crise d'autorité dans les locaux de France3. Une sorte de caprice régalien que l'on croyait appartenir à d'autres temps, ceux de la vénérable ORTF. M. Sarkozy a en effet menacé de « virer » notre direction. Comme ça, sur un coup de tête. Parce qu'elle n'a pas daigné lui dérouler le tapis rouge et accourir immédiatement à sa rencontre lorsqu'il est venu, le 18 Mars dernier, participer à l'émission France Europe Express, présentée par Christine Ockrent. A peine arrivé, Monsieur le Ministre-candidat se laisse d'abord aller à quelques grossièretés, estimant que cette émission « l'emmerde » et qu'il n'a pas envie de la faire ! Ensuite, le voici vexé de devoir attendre dans les couloirs de France 3 pour être maquillé, d'autres invités occupant déjà les lieux (et oui, France 3 ne dispose que d'une salle de maquillage).
Coupable de ce « crime de lèse-Sarkozy », voici notre direction sur la sellette. « Toute cette direction, il faut la virer », a lâché le candidat UMP, comme le rapporte le Canard Enchaîné du 21 Mars 2007. « Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ca ne va pas tarder ». Les Français sont désormais prévenus ! L'une des priorités de Nicolas Sarkozy s'il est élu président de la République sera de couper des têtes à France 3. A la trappe ces directeurs qui tardent à exécuter les courbettes. Le Ministre-candidat avait déjà habitué notre rédaction à ses poses agacées, à ses humeurs dans nos locaux, face à une rédaction qui ne lui semble manifestement pas suffisamment docile. Comme cette récente provocation gratuite à l'adresse d'un journaliste du service politique « ça ne doit pas être facile de me suivre quand on est journaliste de gauche ! ». Désormais, c'est à la direction qu'il veut s'en prendre ? La Société des Journalistes de la Rédaction Nationale de France 3 ne peut qu'être scandalisée par une telle attitude de la part d'un candidat à la plus haute magistrature de France. Nous nous inquiétons que M. Sarkozy puisse afficher sans aucune gêne un tel mépris pour l'indépendance des chaînes de service public. Non, Monsieur Sarkozy, les journalistes de la Rédaction Nationale de France 3 ne sont pas et ne seront jamais vos valets. Ils résisteront à toute menace pesant sur leur indépendance. Si nous devons des comptes, ce n'est pas à un ministre-candidat, mais aux millions de téléspectateurs, qui regardent chaque jour nos journaux d'information. Par respect pour eux, pour leur intelligence, nous n'accepterons jamais aucune forme de mise sous tutelle politique. Ni de votre part, ni de la part d'aucun autre candidat. A bon entendeur.

La Société des Journalistes de France 3. Le 23 Mars 2007

 

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I
Depuis la victoire du 29 Mai 2005, le patronat, à travers son bras armé politico-médiatique, n'a de cesse de faire payer aux classes populaires son refus du rouleau compresseur libéral européen en attaquant systématiquement leurs derniers moyens de lutte collective que sont le syndicalisme et le communisme.En écho à la chasse aux sorcières de Pologne ou de Tchéquie, et profitant du déclin du PCF après de longues années de dérive, une vaste campagne anti-communiste basée sur des sondages "réajustés" (rappelons-nous que Mme Parisot est à la fois présidente de l'IFOP et du MEDEF), sur un mépris systématique des classes populaires, sur un discrédit de la gauche antilibérale et enfin sur des divisions et des re-divisions.Peut-on laisser le champ libre au saccage de nos services publics, de notre droit du travail, de nos emplois, de nos retraites, de notre sécu, quand les profits, les exonérations fiscales, les aides publiques aux entreprises et les parachutes dorés des grands patrons battent des records?Il est temps que les classes populaires s'unissent pour défendre leurs droits, leur honneur, leur histoire, pour peser réellement et utilement à gauche et engager un mouvement de reconquête en accusant sans se voiler la face son véritable ennemi : LE CAPITALISME SOUS TOUTES SES FORMES !Pour dire NON à la "bande des 4" Royal-Bayrou-Sarkozy-Le Pen qui amuse tant nos médias comme le feuilleton "OUI-OUI" il y a 2 ans, lisez et diffusez largement le tract http://info.constit.euro.free.fr/2007_a_gauchehttp://info.constit.euro.free.fr/2007_a_gauche/la_bande_des_4.pdfLe collectif info.constit.euro
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