Dans chacune de nos entreprises, le même constat depuis 2012: 1-Pas de changement (sans surprise) 2- Mais le potentiel de lutte est toujours là

A LA POSTE :

Le nouveau gouvernement confirme la politique de suppression d’emplois, de dégradation des conditions de travail et du service, la généralisation du J+2, courrier en deux jours, la banalisation de la Banque postale etc. C’est ce qui ressort du projet de « contrat d’entreprise » que l’Etat s’apprête à signer avec l’entreprise. Celle-ci, qui tient le record de suppressions d’emploi, 90.000 depuis 10 ans, recevra même une récompense annuelle de 270 millions d’euros au titre du « Crédit d’impôt compétitivité emploi ». Pour continuer !

Les élections de 2012 n’ont rien changé. Elles ont été utilisées pour détourner la force de l’opposition à cette politique QUI EXISTE TOUJOURS.130507_poste.jpg

En 2009, par millions, les usagers et les salariés ont participé à la « votation » pour défendre le service public postal. Pas une semaine ne se passe sans une lutte dans les centres, dernièrement au centre de tri de Gonesse. Elles parviennent toujours à repousser une partie des prétentions de la direction.

La réalité actuelle est la suivante. Le « capital » de La Poste est toujours 100% public entre l’Etat et la Caisse des dépôts. L’expérience est faite des prétendus investissements qui avaient servi de prétexte au changement de statut. Ils n’ont servi qu’à casser l’emploi et le service public.

La votation de 2009 n’avait mis en cause une partie du principal, les directives européennes de « libéralisation », sans doute pour que le PS s’associe. Maintenant, l’illusion d’une unité avec le PS (si elle a jamais existé – souvenir de la loi Quilès) est tombée. L’opposition à l’UE, ses directives, sa monnaie qui écrase les peuples est de plus en plus forte.

Alors OUI, nous pouvons faire reculer la politique du gouvernement, loin de toutes les diversions politiciennes, dans la convergence des luttes, sur une perspective de rupture claire.