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Bas salaires, précarité, chômage, intérim : ça suffit ! La JC passe à l’offensive dans le 15ème!

10 Février 2011 , Rédigé par PCF - Section Paris 15ème Publié dans #Jeunes 15

La section du PCF Paris 15 se félicite du développement de la Jeunesse communiste dans notre arrondissement. Nous l’appuyons pleinement en respectant entièrement l’indépendance de nos jeunes camarades.

En janvier, plusieurs initiatives ont été organisées. L’accent a été mis dans les diffusions de tracts notamment à la porte des lycées sur les luttes en Tunisie et en Egypte, sur le rôle que la jeunesse y joue. Clairement, un espoir est né de l’autre côté de la Méditerranée.

Une soirée sur les luttes sociales de l’automne a été organisée partant du film « Plus belle les luttes ». Une vingtaine de jeunes a pris part avec intérêt à la réflexion collective.

L’action se poursuit avec le lancement d’un tract pétition : « Bas salaires, précarité, chômage, intérim : ça suffit ! Passons à l’offensive ! ». Les premières expériences dans les quartiers, les cités, aux portes des entreprises à forte concentration de jeunes salariés sont très intéressantes. Quand la politique ne se réduit pas à des calculs politiciens et électoralistes, les jeunes ne la rejettent pas et mesurent combien elle est à la fois cause et solution de l’inquiétude pour l’avenir.

 

Jeunes travailleurs dans les entreprises du 15ème, jeunes en formation dans le 15ème, prenez contact avec la JC15 : jc.paris15@gmail.com !

 

 

Texte du tract-pétition de la JC 15 :

Bas salaires, précarité, chômage, intérim : ça suffit ! Passons à l’offensive !

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630.000 jeunes de moins de 24 ans sont privés d’emploi. A Pôle emploi, l’offre d’emploi précaire prend le pas sur l’emploi stable : les CDD d’un mois ou moins, les CDI de 8 heures par semaine… L’âge moyen d’accès au premier emploi stable est de 27 ans.

Plus d’un étudiant sur deux est obligé de se salarier pour (sur)vivre et financer ses études.

Depuis 2002, le nombre de jeunes de moins de 25 ans vivant sous le seuil de pauvreté a augmenté de 27%. Jeunes, nous sommes de plus en plus nombreux à avoir des difficultés pour nous loger, nous faire soigner, même pour manger.

 

Cette situation, la dégradation de nos conditions de vie, de formation, de travail est le résultat d’une politique qui sert les intérêts d’une petite minorité de capitalistes. On nous cache les vrais responsables de cette situation car l’essentiel des grands moyens de communication est aux mains de quelques grands groupes capitalistes, tous liés au pouvoir.

 

La droite et le MEDEF nous expliquent à longueur de temps qu’ils s’occupent de nous, et ils le font : ils réalisent leur rêve d’un pays de galériens. Les formations en alternance, les stages à rallonge et sous-payés… sont une aubaine pour les patrons qui bénéficient d’une main d’œuvre à bon marché et en profitent pour ne pas embaucher.

S’ils nous mettent en CDD, en intérim, au chômage, en concurrence dans la précarité avec les salariés âgés, obligés de rester sur le marché du travail jusqu’à 62 voire 67 ans, c’est pour mieux faire pression sur les salaires, pour engranger encore plus de profits, pour mieux étouffer la contestation et les libertés syndicales.

 

D’un côté, Bernard Arnaud, propriétaire de LVMH, a accumulé une fortune de 23.000.000.000 (vingt-trois milliards d’euros !). De l’autre, la moitié des salariés en France perçoit un revenu inférieur à 1160 euros par mois. C’est cela le capitalisme : un système profondément injuste, basé sur l’exploitation des travailleurs. Et c’est nous, jeunes travailleurs ou en formation, qui en sommes les premières victimes.

 

La grande mobilisation de la jeunesse dans le mouvement contre la casse des retraites montre notre force. En 2006, nous avons gagné contre le CPE (le « contrat première embauche » qui prévoyait de laisser licencier les jeunes sans motif pendant un temps d’essai infiniment prolongeable). Continuons à nous battre et à nous organiser !

 

Des solutions immédiates existent pour commencer à inverser cette politique :

 

-          Tous les emplois précaires doivent être transformés en emplois stables et sécurisés.

-          Les contrats d’apprentissage, d’alternance ou de professionnalisation doivent déboucher automatiquement sur un CDI à plein temps avec une rémunération au moins égale au SMIC, lui-même revalorisé à plus de 1600 euros net.

-          Le droit à la formation doit être garanti pour la jeunesse en vue d’emplois qualifiés, épanouissants et répondant aux besoins du pays, notamment dans l’industrie.

-          Les loyers doivent être gelés. Un plan d’urgence de construction massive de logements sociaux et de logements étudiants doit être adopté.

-          Les banques doivent être nationalisées sous le contrôle du peuple pour en finir avec le gaspillage des richesses créées par les travailleurs.

 

Signe la pétition !

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