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Notre camarade Michel Paclet nous a quittés

27 Novembre 2014 , Rédigé par PCF - Section Paris 15ème Publié dans #Actualités du PCF

Notre camarade Michel Paclet nous a quittés

PCF Paris 15, 27 novembre 2014

141127_Paclet.pngNous venons d’apprendre avec une grande tristesse le décès, dans la soirée du 25 novembre 2014, de notre camarade Michel Paclet, à l’âge de 82 ans.

Michel résistait depuis des années à la maladie mais son état s’était gravement détérioré ces derniers mois. En octobre et au début du mois novembre, nos camarades Josette Gawsewitch et Simone Forgues sont allées successivement le visiter à l’hôpital des Sables-d’Olonne où, déjà malade, il avait choisi de se retirer il y a deux ans. Elles lui ont apporté les messages d’affection, de soutien et de remerciement de la direction de section et de nombreux camarades.

Michel était un enfant de la classe ouvrière du 15ème où il est né et resté presque toute sa vie, rue Paul Barruel. Typographe, il rentre à l’Imprimerie nationale à son retour de la Guerre d’Algérie, épreuve qui l’a profondément marqué. Il adhère à la CGT et au PCF en 1959. Il est rapidement choisi par ses camarades pour être secrétaire de la cellule Trébuchon puis membre du Comité de section de la section d’entreprise de l’IN.

Il participe activement à la mobilisation ouvrière pour la paix en Algérie, contre les crimes de l’OAS, avec tous les communistes, les syndicalistes CGT et les militants du mouvement de la Paix du 15ème.

Pendant 30 ans, il est de toutes les batailles politiques menées à l’entreprise par le Parti, par ses militants du livre et de la presse, depuis la solidarité avec les mineurs en grève du Nord en 1963, à celle avec les 10 de Renault en passant par la lutte du Parisien, la lutte contre la guerre du Viêt-Nam. Il fait un passage dans cette structure ouvrière spécifique de l’IN qu’était la Commandite.

Il est naturellement de toutes les luttes du syndicat et du Parti contre les projets successifs de démantèlement de l’IN – un véritable acharnement -  poursuivis par les gouvernements successifs : pour que la création de l’usine de Douai ne se fasse pas aux dépens de l’usine et des activités historiques, contre les projets de délocalisation, contre la casse du statut. Bien après son départ à la retraite, jusqu’au bout en 2004, il a accompagné la résistance des salariés de l’IN, avec la section du PCF Paris 15.

Dans les années 90, il se retrouve pleinement dans le refus des abandons et reniements engagés par la direction du PCF après la « Mutation ». Il s’investit encore davantage dans les activités de notre section, du tract distribué au métro Convention le dimanche à l’affiche collée avec les jeunes du 15ème, chaque jour de la campagne contre le projet de « constitution » européenne en 2005. Et cela jusqu’à son départ de Paris.

Affable, il intervenait avec calme et précision dans les réunions politiques et syndicales, dans les congrès, pour affirmer la nécessité du maintien et du renforcement des organisations révolutionnaires historiques de la classe ouvrière en France, dont il aura été un élément respecté et aimé de ses camarades.

Michel n’avait plus de famille proche. Nous échangeons nos condoléances avec nos camarades anciens de l’Imprimerie nationale. Nous tiendrons au courant les camarades et sympathisants des obsèques.

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