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Santé/Sécu: tract pour la manifestation du 7 mars 2017

7 Mars 2017 , Rédigé par PCF - Section Paris 15ème Publié dans #Santé - hôpital - assurance maladie

Santé/Sécu: tract pour la manifestation du 7 mars 2017

Sécu/hôpital : continuons à élever la riposte à la politique de casse qui se poursuivra après les élections !

CONTEXTE ELECTORAL

Le sabotage du financement de la sécurité sociale et la remise en cause de l’offre publique de soins sont deux des plus graves politiques antisociales qu’ont menées les gouvernements de droite et de « gauche » depuis 30 ans. En alternance et en complémentarité à l’exemple du relais Bachelot- Touraine.

Objectivement, le prochain élu de la présidentielle et sa majorité continueront. Il n’est pas question pour nous de propager des illusions comme l’ont fait certains avant 2012 sur Hollande, détruisant le rapport de forces acquis contre la casse des retraites.

Nous n’établissons pas de trait d’égalité entre les candidatures de gauche et de droite et, encore moins d’extrême-droite. Mais, comme organisation (PCF Paris 15), nous refusons le choix du moindre mal qui ne cesse de conduire au pire depuis 30 ans. On le voit : La question s’imposera sans doute, après le 1er tour, à nouveau face au FN, dans des conditions bien plus inquiétantes qu’en 2002.

Notamment sur les questions santé/Sécu, la campagne électorale doit être un moment intense de lutte idéologique, malgré les diversions politiciennes. Notre objectif est de contribuer à élever le niveau de riposte aux mauvais coups à venir, dans un objectif de reconquêtes. Nous ne pourrions pas le faire en soutenant les candidatures Hamon ou Mélenchon qui ne portent pas, dans la perspective et dans le programme, les ruptures fondamentales.

Après la désignation de Hamon à la primaire, les tentatives de rapprochement entre les deux nous confirment que c’est « bonnet rose et rose bonnet ». Nous ne considérons pas que Mélenchon soit plus « radicalement » socialiste alors que son programme ignore jusqu’aux mots « capitalisme » et « lutte des classes » et qu’il pratique dangereusement le populisme et le culte de la personnalité.

Nous avons combattu la décision de la direction du PCF de ne pas présenter de candidature de rupture, porteuse notamment des positions communistes.

 

PROGRAMMES?

 

Sur Santé/Sécu, les programmes portent de nombreuses promesses électoralistes de type « on rase gratis ».

Le programme de Le Pen est le plus démagogique dans ce sens, assorti de xénophobie, et sans évidemment imaginer prendre l’argent là où il est. Sur le remboursement intégral – sans plafonnement - des lunettes ou des prothèses dentaires, chez Fillon et Macron, ce n’est pas « on rase gratis » mais « on rince les complémentaires privées ».

Logiquement, les candidats de droite sont ceux qui préparent le plus le terrain aux prochaines contre-réformes. Sur un point au moins, Macron ne reste pas dans le vide : de nouvelles exonérations de cotisations sociales pour nourrir le profit patronal contre la Sécu. Fillon avoue et assume ouvertement tous les objectifs des politiques à l’œuvre : passage aux complémentaires privées de pans entiers de l’assurance-maladie, nouvelles coupes sombres d’ici 2022, dans les structures publiques – 20 milliards d’euros –  et les effectifs (« économies », « restructurations » : on connaît), administrations encore plus régionalisées faisant le jeu des cliniques etc.

Les candidats de gauche se dégagent plus ou moins difficilement du bilan du quinquennat.

Mais Mélenchon et Hamon défendent une position fondamentalement inacceptable: la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu. C’est la casse même du financement de la Sécurité sociale par le salaire socialisé conquis en 1945. Hamon, pour sa part, défend une proposition très dangereuse : celle du revenu minimum universel. Il entre dans la logique du remplacement des conquêtes sociales arrachées au patronat, Sécu, assurance chômage, par une logique de minima sociaux. Ça n’a rien de « gauche » !

 

RAPPORT DE FORCE ET AXES DE LUTTE

 

Pour défendre l’hôpital public, l’offre de santé remboursée, l’Assurance maladie, un rapport de force considérable existe parmi les professionnels comme dans le pays.

Les dizaines de mobilisations, quasi-simultanées dans toute la France, pour défendre un hôpital, un service, contre la logique des lois Bachelot/Touraine, des « groupements hospitaliers de territoire ». En 2015, une mobilisation inédite s’est élevée contre le plan Hirsch à l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris et le directeur général a dû faire marche arrière (pour mieux essayer de replacer son plan « à la découpe »). Dans la campagne, Fillon a dû partiellement rétropédaler tant sa « franchise » heurtait l’électorat, notamment sur les effectifs et le statut de la fonction publique hospitalière.

Dans le cadre de ce mouvement, nous défendons :

- Le rétablissement des ressources de l’assurance maladie et de l’ensemble de la Sécurité sociale avec la suppression progressive de toutes les exonérations de cotisations sociales patronales (41 milliards d’euros par an). Non, non et non à la fusion CSG/impôt sur le revenu (IR). Non à la retenue de l’IR à la source qui, entre autres la prépare ! Non également à toute logique de « baisse du coût du travail », aux dépens du salaire socialisé et de la Sécu (c’est pour cela aussi que nous sommes opposés à la fausse bonne idée de la « modulation des cotisations sociales suivant les politiques d’emploi des patrons).

- La perspective d’une prise en charge à 100% des soins par l’assurance maladie en tenant compte des situations et acquis spécifiques de certains régimes et mutuelles.

- La suppression de la tarification à l’activité dont les effets pervers ont été calculés pour faire le jeu du privé et transformer les hôpitaux publics en entreprises.

- L’abrogation des lois Touraine et Bachelot (HPST).

- Un vaste plan de recrutement et de formation de toutes les catégories de personnel (comprenant, notamment, la fin du numerus clausus pour les médecins).

- Le développement d’un réseau de centres de santé avec des personnels et des médecins salariés, sous statut, (et non des « maisons médicales » libérales) pour faire face à la désertification médicales dans les campagnes et les villes.

- La nationalisation des laboratoires pharmaceutiques et la coordination publique de la recherche (CHU, Labo, Institut Pasteur…)

 

ENCADRES:

« Ne parler pas d’acquis sociaux mais de conquis sociaux car le patronat ne désarme jamais ».

Ambroise Croizat, ministre communiste qui a mis en place la Sécurité sociale

 

4 mars 2017: 250.000 à Londres pour défendre le « National Health Service » (Service national de santé) conquis en 1948

 

La « gauche » à Paris: le contraire d’une alternative en termes de politique de santé!

- Soutien sans faille d’Hidalgo et de sa municipalité au plan Hirsch en 2015

- Soutien et accompagnement du plan de liquidation des hôpitaux Bichat et Beaujon

- Liquidation des centres de santé municipaux.

 

 

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S
ET maintenant le pourri arriviste droitier liquidateur Gatigon: il g=finiront tous chez Le pen.
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S
HUE, BRAOUEZEC, DELANOE, etc...: Tous les droitiers du PS et les liquidateurs se rejoignent: ils tous des ultralibéraux à la solde du MEDEF et des gros milliardaires mafieux comme Niel, Bouygues, DRahi, Bolloré.
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