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Crise financière - tract du dimanche

19 Octobre 2008 , Rédigé par PCF - Section Paris 15ème Publié dans #Actualités - Alternative politique

L’alternative politique se trouve dans la convergence des luttes!

 

Refusons de payer leur crise financière !

 

 

De l’argent, il y en a beaucoup dans notre pays !

Depuis des années, les gouvernements nous expliquent que les caisses sont vides et que les salariés, les retraités, les jeunes vivraient « au dessus de nos moyens » et devraient accepter des sacrifices. Et voilà que le pouvoir trouve 360 milliards d’euros pour aider les spéculateurs. Avec de véritables chèques en blanc aux financiers sur le dos des contribuables puisque le gouvernement renonce à tout contrôle des banques qu’il s’apprête à renflouer.

360 milliards, c’est 1000 fois plus que la prétendue « économie » que la suppression de 13.500 postes dans l’éducation nationale doit amener, aux dépens de la formation de nos enfants.

Le PCF est le seul grand parti à avoir refusé de s’aligner dans « l’Union sacrée » au service de la finance. Sur la base des grandes luttes qui se développent dans le pays, les communistes font des propositions et agissent pour une alternative politique tout de suite.

 

Sarkozy se déguise en sauveur mais les choix de son gouvernement représentent en fait une véritable provocation.

 

La spéculation immobilière est l’une des origines de la crise financière, voilà qu’ils veulent détourner vers les banques privées l’argent du livret A destiné au logement social et qu’ils diminuent le budget du logement de 7% malgré la crise, réelle, du logement.

Le changement de statut des Caisses d’épargne en 1999, les privatisations des banques, par exemple de Dexia ou Natixis, issues de filiales de la Caisse des dépôts, ont abouti à de véritables scandales financiers. Le gouvernement continue à vouloir privatiser La Poste et la « banque » postale. Démonstration est faite que la capitalisation ruine les retraités, notamment aux Etats-Unis. Le gouvernement n’en continue pas moins à affaiblir la retraite solidaire par répartition. Etc…

 

Les capitalistes, le Medef et le gouvernement à leur service essayent de profiter de la crise dont ils sont responsables pour accélérer la casse sociale, leurs propres restructurations, les délocalisations...

La financiarisation des dernières années leur a permis d’accroître la pression sur les salaires, d’augmenter le coût du logement, de remettre en cause la protection sociale, d’engranger des dividendes exceptionnels. Ils continuent autrement. La crise qui fait partie de leur système. Il n’a y pas un « mauvais » capitalisme qu’il faudrait chercher à moraliser ou à réguler, il y a un seul capitalisme que les salariés ont intérêt à combattre.

 

Une opposition très forte à cette politique de démolition existe dans notre pays. En une semaine, les enseignants, les retraités, les locataires, les salariés des grands magasins, ceux de l’automobile, au Salon de la Porte de Versailles, … se sont mobilisés contre ses effets. Depuis le début de l’année, des millions de salariés, de retraités et de jeunes ont pris part à des mouvements de lutte. Là se trouve les conditions d’une alternative politique immédiate, dans la convergence de ces luttes pour mettre en échec les choix du gouvernement, sans attendre une éventuelle alternance en 2012.

 

Le PCF a été le seul grand parti à refuser « l’Union sacrée » au chevet de la finance. Les communistes entendent contribuer pleinement dans l’action et les propositions à construire cette alternative politique.

Pour réorienter l’argent vers la réponse aux besoins de l’économie et de la population, seule base d’une croissance saine et créatrice d’emplois, nous proposons dans l’immédiat :

 

DES NATIONALISATIONS ET RENATIONALISATIONS DEMOCRATIQUES DES GRANDES INSTITUTIONS FINANCIERES.  Assez de socialisation des pertes ! Mettons en échec la privatisation de la Poste, exigeons la réintégration dans l’entreprise publique la « banque postale ». Les services financiers de La Poste, la Caisse des dépôts et consignations doivent constituer le noyau d’un pôle public financier, sécurisant l’épargne des Français, drainant l’argent vers l’économie productive.

REFUSER LE TRAITE DE LISBONNE. Dans la suite du référendum de 2005, le Traité européen de Lisbonne et notamment les dispositions « libérant » la circulation des capitaux ne doivent pas s’appliquer. Des mesures efficaces doivent être prises contre les « paradis » fiscaux, qui existent y compris en Europe même.

UNE FISCALITE JUSTE ET EFFICACE ECONOMIQUEMENT. Demandons la suppression du « bouclier fiscal » qui permet aux plus riches de spéculer. Renforcer l’imposition des dividendes d’action et des revenus les plus élevés.

UN PLAN DE RELANCE. L’augmentation immédiate des salaires, retraites et allocations de 6% est un minimum correspondant à l’inflation et aux gains de productivité.

 

Ces batailles rejoignent toutes les luttes en cours. On ne peut plus nous dire qu’il n’y a pas d’argent dans le pays !

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