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Ne cédons rien sur le soi-disant « service minimum » !

14 Mai 2007 , Rédigé par PCF - Section Paris 15ème Publié dans #RATP

Remise en cause le droit de grève. Ne cédons rien sur le soi-disant « service minimum » !

Dans son attaque en règle contre les droits des salariés, M. Sarkozy  fait l’instauration du « service minimum dans les services publics » une « mesure phare de son programme» qu’il escompte faire voter au Parlement dès juillet. 

 

 

Il rêve bien de faire comme son ami Bush dont la « justice » a jeté en prison l’an dernier Roger Toussaint, président du syndicat des transports de la Ville de New York pour avoir organisé la grève, très suivie, de décembre 2005 qui opposait notamment au passage de l’âge de la retraite de 55 à 62 ans pour les nouveaux embauchés du métro et des bus new-yorkais.

L’idée de Sarkozy n’est pas nouvelle. C’était déjà l’un des objectifs de campagne de Chirac en 2002 qui a dû y renoncer. Sarkozy, bon poujadiste, prétend bénéficier d’un « plébiscite » des électeurs qui lui permettrait de faire passer le « service minimum sans qu’il soit discuté ». D’aucuns, notamment dans les syndicats réformistes, ou dans la gauche « molle », semblent l’avoir intégré, ayant déjà acquiescé aux dispositifs « d’alarme sociale » ou de « service garanti » pour diminuer l’impact des grèves.

Pourtant rien n’est plus faux dès lors que les vraies questions sont posées aux yeux de tous ! Qui est responsable des retards et des dysfonctionnements des transports publics que subissent les usagers toutes les semaines ? Quoi sinon le déficit de personnel, les retards de renouvellement des matériels, la recherche de la rentabilité financière à court terme, la logique de privatisation : précisément ce que combattent les salariés, parfois au moyen de la grève, en luttant pour défendre le service public nationalisé. 

 

 

Le spectre du mouvement de novembre/décembre 1995 continue de hanter les nuits des dirigeants du MEDEF et de leurs pantins politiques. La grève pendant 5 semaines des agents du public, notamment de la RATP et de la SNCF, avait eu raison du plan Juppé. Ils avaient été rejoints pour les journées d’action par les salariés du privé et  bénéficié du soutien massif des usagers, de l’ensemble des salariés, retraités, jeunes.

En 2003, contre la contre-réforme des retraites, les salariés des entreprises publiques, dont Fillon disaient qu’ils n’étaient pas concernés, ont été des éléments moteurs d’un mouvement également massif, qui a failli l’emporter. 

 

 

En 2008 est programmée la nouvelle phase de la loi Fillon de démantèlement du système de retraite solidaire par répartition. Sarkozy veut anticiper en essayant d’entraver juridiquement la capacité de mobilisation des agents des services publics. 

Contre la politique antisociale de Sarkozy, l’ensemble des salariés, du privé comme du public doivent défendre l’intégrité du droit de grève, inscrit dans la Constitution française.

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La composition du gouvernement Sarkozy se précisePrésident premier ministre: Nicolas SarkosyMinistre de l'Intérieur: Patrick DevedjianMinistre de l'Identité Nationale: Arno KlarsfeldSecrétaire d'Etat aux cultes: Tom CruiseMinistre de la Défense: Eric BessonMinistre de l'Education Nationale : Doc GynecoMinistre de la Jeunesse et des Sports: Henri SalvadorMinistre de l'Aménagement du Territoire: Patrick BalkanyMinistre de la Justice: Gérard Longuet Ministre des Affaires Sociales: Charles BegbeiderMinistre des Finances : Bernard TapieMinistre du Budget: Johnny HalydayMinistre de la Culture : Steevy BoulayMinistre de l'Information: Jean Pierre PernautMinistre des Affaires Etrangères; Bernard Kouchner
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