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ELECTIONS 2012/PCF: notre position

27 Novembre 2011 , Rédigé par PCF - Section Paris 15ème Publié dans #ELECTIONS 2012

Nous sommes, logiquement, de plus en plus souvent interpelés dans nos actions militantes sur les votes de 2012.  

 

Nous y répondons d’abord par le caractère déterminant des luttes avant et après 2012: contre les plans d’austérité, contre la politique patronale, contre la super-austérité quelle que soit la majorité élue en 2012. Sarkozy et Hollande faisaient campagne ensemble pour la constitution européenne en 2005. De grave contre-réformes structurelles se préparent pour après 2012, au nom de la « crise », notamment le démantèlement du financement de la sécurité sociale, la suite des privatisations (Poste, SNCF…), la mise sous tutelle européenne du pays au moyen de l’euro etc.

 

La nécessité de battre la droite et de déjouer l’opération Le Pen pour détourner la colère populaire, ne saurait nous écarter de notre priorité politique: élever la riposte des travailleurs, sans laisser d’illusion sur une nouvelle alternance.

 

La campagne de M. Mélenchon ne nous permets de faire monter une perspective de rupture.  Beaucoup de nos interlocuteurs ont d’ailleurs bien du mal à comprendre comment il peut être le candidat de la direction du PCF. Et l’effacement du PCF dans un nouvel ensemble dénommé « Front de gauche » est très dangereux pour l’avenir.

 

Dans ces conditions, il n’est pas question pour nous de dissuader qui que ce soit de voter Mélenchon. Mais si on nous le demande, nous expliquons pourquoi il n’est pas notre candidat et où est notre priorité politique: la lutte des classes contre le capitalisme et, pour cela, le renforcement du PCF. Les textes ci-dessous traduisent notre positionnement actuel sur les deux échéances électorales. 

 

 

LEGISLATIVES 2012/15ème:

Législatives 2012 dans le 15ème : notre parti, c’est le PCF et non le « Front de gauche »

 

PRESIDENTIELLES 2012:

 

 

Pourquoi JL. Mélenchon n’est pas notre candidat.  

 

Communistes, nous avons pris acte de la ratification en juin de la décision de la direction du PCF de se ranger derrière le social-démocrate Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. Chacun d’entre nous à son niveau de responsabilité respecte le choix des communistes de son organisation et s’investit dans les luttes politiques de 2011 et 2012. Nous faisons remarquer cependant que le programme soi-disant « partagé » a été élaboré, après coup, strictement sans les communistes et que le congrès ordinaire du PCF a été annulé.

Nous sommes d’autant plus autorisés à réaffirmer publiquement, au-delà du vote, que Jean-Luc Mélenchon n’est pas notre candidat.

La crise du capitalisme met encore davantage en évidence la nécessité du projet de société révolutionnaire que porte le mouvement communiste. La contestation de la politique de casse sociale à l’œuvre, en voie d’aggravation au nom de la « dette publique », ne cesse de grandir. Nous y avons contribué pendant le mouvement puissant contre la casse des retraites qui s’est déjà trouvé enfermé dans la perspective électorale d’alternance.

Le choix de JL. Mélenchon, socialiste, maastrichien, ne correspond pas au rôle politique que devrait jouer notre parti. En termes d’alliances, son Pg ne représente rien dans le pays.

Sa stratégie est étroitement électoraliste. Avec Mélenchon, le choix est fait de se préparer à une nouvelle « gauche plurielle » alors que battre la politique au service du capital nécessite de mettre à mal le consensus des forces de l’alternance UMP/PS. Avec Mélenchon, le choix est fait de s’inscrire dans l’intégration européenne et dans la continuité de l’euro, armes de destruction du capital contre les acquis sociaux et démocratiques nationaux, les résistances des peuples. Avec Mélenchon, le processus d’effacement du PCF, de ses positions historiques, de sa forme d’organisation, s’aggrave dans le « Front de gauche ».

Dans cette période, nous ferons tout notre possible pour faire vivre et renforcer le PCF selon sa raison d’être dans la lutte des classes. Nous ressentons la nécessité de faire grandir des propositions de rupture fondamentales, hors de la démagogie et de la surenchère électorales des uns et des autres, entre autres la sortie de la France de l’OTAN, un programme de nationalisations démocratiques, la rupture avec l’UE du capital et la sortie de l’euro. Dans nos entreprises, nos quartiers et nos campagnes, nous ne faillirons pas à notre engagement.

 

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B
<br /> je suis entierement d accord avec vous  melanchon va faire effacer le p c f du visage politique quelle honte<br /> <br /> <br />  <br />
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